Dans l'espace sans limite, un mouvement profond, un courant insondable, entraine les êtres dans un va et vient d'oubli et de souvenir,

les moments se succèdent sans lien évident, la familiarité est toujours trompeuse, la tromperie toujours fondée, mais sur quoi ?

aucune suite de mots, aucune prouesse poétique ne peut approcher l'évidence de la respiration, ni évoquer l'absence panique de respiration,

la fermeture et la claustrophobie,

le vide derrière toute compréhension, qui est aussi l'espace d'une compréhension plus vaste,

sans commencement ni fin,

la musique et la joie, l'espoir et la frustation,

la vie rêvée et la réalité, la rencontre.

Quelle différence y-a-t-il entre toi qui lis et moi qui écris ?





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